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Combien de temps pour préparer un tour du monde ?

countdown-clock.gif Par prudence, nous dirons que ça dépend. Mais outre le fait que, par nature, cela dépasse, il nous faut préciser notre pensée. Il est certain que préparer un tour du monde en bateau, à cheval, en vélo, ou dans une optique sportive un tant soit peu élaborée (trekking, plongée...) peut prendre un temps important eu égard aux contraintes propres à ce type de voyage.
Mais lorsque l'on part avec le seul objectif de découvrir et flâner, il ne fait que peu de doutes que le programme est un peu plus léger. Cela tombe bien, c'est notre vision de ce voyage. Et nous n'allons parler que de ce que nous connaissons. Elémentaire. Ainsi, pour répondre à cette toute première question, nous préparons vraiment le voyage depuis 8 mois. Ce n'est pas un travail quotidien, mais ce délai correspond aux premières démarches engagées jusqu'au départ. Pour les plus motivés, il paraît tout à fait possible de réduire ce délai. En moins de trois mois, cela paraît quand même compliqué. Mais tout dépendra de votre situation en France (propriétaire/locataire ; salarié ou non...) et de votre projet de voyage.
Nous c'était 8 mois. Voilà.

Quel budget pour un tour du monde ?

12-29-budget.gifC'est une question récurrente. Un incontournable, en fait. Nous n'y voyons aucune curiosité malsaine, ni une grande indiscrétion. C'est un élément factuel. Et nous sommes d'ailleurs contents d'avoir pu trouver des informations très précises sur ce sujet sur quelques sites et blogs d'autres tourdumondistes. Nous serons donc transparents sur ce point, car cela peut être très utile pour d'autres voyageurs. Ainsi, nous partons avec un budget "TTC" de 15 000 euros par personne. Cela inclut toutes les dépenses déjà réalisées à ce jour (achat des billets d'avion, vaccins, déménagement, médicaments, assurances, matériels de camping, vêtements...) et celles à venir, pendant le voyage (hébergement, restauration, visites, transports...). Donc 30 000 euros pour deux. Cela paraît être une moyenne "haute". Mais autant muscler un peu le budget pour ne pas aller au devant de sérieuses découvenues. Au fur et à mesure du voyage, nous tenterons de faire des points sur notre situiation financière, en attendant le retour et présenter nos comptes annuels !


Concrétement, par quoi commencer ?

danger_travail.jpg Lorsque l'on travaille (ce qui est notre cas), la première étape consiste à se rapprocher de son employeur pour examiner les possibilités de "suspendre" sa situation professionnelles. Généralement, on parle de congé sans solde, et cela reste dans la majorité des cas à la discrétion de l'employeur. Je crois savoir qu'il existe des dispositions particulières du Code du travail sur ce point pour les salariés. Etant tous les deux fonctionnaires d'Etat, il s'agit pour nous d'une mise en disponibilité pour convenances personnelles. Cette position statutaire particulière (pas de traitement, pas de droits à avancement ou à pension civile) permet de quitter temporairement son emploi, tout en pouvant réintégrer la fonction publique au terme de la période de disponibilité. Une grande sécurité donc, qui nous laisse l'opportunité de ne pas avoir à démissionner ! Cette dernière option n'est toutefois pas totalement abhérrente, lorsque le voyage est un projet de vie. Nous sommes contents de ne pas avoir eu recours à cette solution "radicale".

Les billets d'avion

Comme pour le budget, c'est une question récurrente. Certains font le choix de prendre des billets "à l'unité". De notre côté, tant d'un point de vue financier que pour la souplesse et le confort, nous avons préféré prendre un "billet tour du monde". Certes, l'expression est inexacte. Il s’agit d’un billet multivols, un peu comme des coupons. Après avoir fait le tour des compagnies et alliances aériennes qui proposent des billets de ce type, nous avons opté pour les billets Oneworld Explorer. Nous allons voyager (plus ou moins longtemps !) à travers 5 continents (sur six : impasse sur l’Afrique). oneworld_boxlogo.gif Alors, voyons d’un peu plus près le fonctionnement : on a droit à 16 vols. Plus précisément à 16 segments. Les vols avec transit (ex : Pekin-Aucland via Hong Kong) comptent pour deux (ou plus, selon le nombre de stops. Ne pas confondre avec les vols avec escales… Rien à voir !). Par ailleurs les trajets effectués pas voie terrestre comptent aussi (ça c’est bizarre ! ex : nous irons de Rio à Punta Arenas par nos propres moyens… et bien ça compte pour un segment !). Il faut donc faire ses calculs, et optimiser son voyage. A noter que les vols au sein d’un même continent sont limités (ex : pas plus de 4, 5 ou 6 vols par continent, selon le continent) et que les retours vers un continent « visité » n’est pas autorisé. !). Par ailleurs, on ne peut pas réserver plus de 11 mois à l’avance : pour la deuxième partie du voyage, il faut donc fixer des dates « fictives ». Ensuite, lorsque les réservations sont ouvertes, on appelle le centre de réservation, et on procède aux changements de vols. Vraiment simple. Nous avons déjà pu tester le système de modification des dates et horaires de vol. Par téléphone, en Français (le centre d’appel est en Irlande, joignable depuis le monde entier), avec l’efficacité et le sourire en plus ! Comme c’est une question récurrente, je confirme que les modifications de dates et horaires sont gratuites (illimitées). En revanche, les changements d’itinéraires (destinations) sont payants, à raison de 100 $ (on n’a pas encore testé ). Coût de ce système : 3200 euros par personne au départ de Londres, auquel il convient d’ajouter 120 euros pour un aller retour Lyon-Londres. Soit TTC, au départ de Lyon, 6540 euros pour nous deux. C’est un budget, mais pour la souplesse proposée, on s’en sort bien. Pourquoi partir de Londres ? Parce que c’est un peu moins cher (de Genève aussi d’ailleurs). Nous avons réservé par téléphone via american airlines, après avoir utilisé le planificateur d’itinéraire (c’est un peu compliqué au début, mais une fois qu’on a pris le coup de main, c’est un vrai régal ! Vraiment, cela tourne au jeu…).

Et du côté des sacs à dos ?

En bons backpackers (l'équivalent anglais de "routards", l'odeur des pieds en moins), nous avons consciencieusement préparé nos sacs à dos. Outre des contraintes de volume (70 litres pour M et 60 litres pour A), nous avons des objectifs quant au poids de nos sacs. Pas plus de 20kg pour M, pas plus de 13kg pour A.sakado.gif

On a fait le point ce week-end (J-10 avant le départ, c’était le moment idoine !). Voici le bilan : Sac de A = 13 kg Sac de M = 18 kg Plus… deux « petits » de voyages avec nos affaires « HiTech » et quelques guides et bouquins. 4,5 kg chacun !

Soit 40 kg au total. Et nous avons déjà éliminé 3 kg de « luxe » (on était à 43 kg). Cela peut paraître lourd. Mais d’une part il nous faut quelques vêtements chauds. D’autre part nous avons tout le matériel pour camper (tente « spacieuse », sacs de couchage et matelas confortables). Enfin, dans les 40kg, il y a les habits et accessoires que nous porterons le jour du départ… et les jours suivants. Et une paire de chaussures de rando ou de baskets en taille 47, c’est pas rien !

Bref, on pense être autour de 37 kilos en charge. On va tenter. Si c’est trop lourd, on renverra du matériel par la poste, ou on le vendra sur le « bon coin » local ! Allez faire un tour du côté du contenu des sacs à dos en photo !

Pour tout le reste

L’idée ne nous vient pas… On va encore y réfléchir. Mais il faut prévoir encore pas mal de choses : assurances (notamment assurance accident rapatriement), les passeport et les premiers visas, le déménagement. Promis, on reviendra là-dessus dès que possible (nous complèterons cette page)... mais là le temps presse un peu !