Waitomo est un petit village situé à l'ouest de l'île du nord. A une centaine de kilomètres de Rotorua, et quelques 200 kilomètres au sud d'Auckland, ce qui en fait une destination très fréquentée puisque relayable depuis la « grande ville » dans la journée. En fait, c'est le « coin » qui s'appelait Waitomo (là où l'eau se perd sous la terre), et le village (un rassemblement d'officines touristiques) a repris le nom. Les grottes de Waitomo sont connues, très connues même (on trouve encore des affiches ou prospectus alors qu'on est Adelaïde, Australie !). Et très fréquentées ! Il sera dure de faire la visite tout seul. D'ailleurs, ça ne se visite pas tout seul, mais avec un guide... et un groupe ! Allez, en rang deux par deux, la visite commence...

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On a bien toujours les pieds dans la grotte...

On a pris un combo, une combinaison de trois sorties. Ca fait moins cher qu'à l'unité, mais ça fait cher quand même. Comptez 89$ le pass pour un adulte. Oui, ça ne fait « que » 50€. Mais forcément, avec un budget de 45€ par jour et par personne, on réfléchit toujours un peu... Du style « est ce que ça vaut ? » (ce qui, nous le reconnaissons, n'est pas une expression tout à fait orthodoxe au regard des exigences de la langue française)... Bon, passons.

Premières photos dans la grotte...
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Les grottes sont sympa, plutôt bien mises en valeur. Après, c'est à peu près tout. Les visites des grottes sont axées autour des concrétions calcaires (stalagmites, stalactites...) et de la présence de vers luisants. Ca c'est rigolo. On ne va pas vous faire la leçon, cherchez sur google. Ca évitera qu'on nous dise qu'il n'y a pas de kauris qu'en Nouvelle Zélande (en oubliant ainsi le dur labeur des pépiniéristes et autres botanistes qui ont exporté la plante...) ! Pareil pour les grottes, les photos suffiront à vous faire un avis. Pour info tout de même, la plus grande des grottes « visitables » (parce qu'il y en a des centaines dans la région...) vous assure une balade d'une bonne heure et demie. Ah oui, quand même. Pas de spéléo pour nous, mais il est possible d'en faire. Une des activités phares du coin, c'est d'ailleurs le « tubing » underground. Comme à Vang Vieng (Laos), mais sans les bières, sans les drogues, et dans l'eau bien fraîche... tout ça à quelques dizaines de mètres en dessous de la surface de la terre. Belles expériences en perspective. Ca a l'air très chouette à faire. Depuis l'une des circuits souterrains, on a pu voir un groupe avec leurs grosses chambres à air, leur combis, leurs casques et leurs bottes en caoutchouc blanc. Pas au top de la classe, mais ils avaient l'air bien contents !

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Les vers luisants... comment ça vous voyez rien ?

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L'escalier monumental pour descendre dans une des grottes... Voyez toujours rien ?

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Grotte...

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Petite barque pour la balade des vers luisants... mieux qu'un beau ciel étoilé !

Pour camp de base, on a choisi un camping basique, celui du centre ornithologique de Otoruanga. Impeccable : on est quasiment seul, la cuisine est pour nous ! Tant mieux parce qu'on en fait notre QG, étant donné la fraicheur des petits matins. A peine 3° au réveil, ça caille sec... Pas trop dérangés par nos voisins les oiseaux, même s'ils s'en donnent à cœur joie au réveil, justement. Alors après le petit déj, on va leur rendre visite. Le parc n'est pas immense, mais il y a un paquet d'oiseaux. On en connaît déjà pas mal, avec les balades qu'on a faites dans le bush et en forêt. Mais le vrai plus, c'est notre rencontre (enfin !) avec des Kiwis. On s'était renseigné pour en voir en « pleine nature », mais c'est plutôt compliqué : avec le froid, les kiwis ne font pas trop les malins. Et comme ce sont des animaux nocturnes, nous ne faisons pas les malins non plus à l'idée d'aller gambader dans la forêt en pleine nuit d'hiver...

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Encore un pote pour A... qui a décidément la côte chez les oiseaux...

Les photos de kiwis ? Ben on en a même pas. On n'avait pas droit. Mais on les a a-do-rés ! Il faut en voir au moins une fois, tellement c'est un animal incroyable. Mi oiseau, mi ballon de rugby ! Pas d'ailes, un bec super long et pointu un gros bidons avec des plumes très fines. Les photos de kiwis qu'on vous met ci-dessous ne sont pas de nous, désolé. Mais c'est pour que vous ayez une idée du bestiau. Ce qui nous surprend depuis le début, c'est la taille des kiwis. On imaginait des petits poussins. Mais pas du tout : ce sont de grosses bestioles. Leurs œufs sont énormes, presque de la taille des œufs d'autruche !

Pour finir, on est passé chez un producteur de kiwis, histoire de faire un dernier plein de ce délicieux petit fruit qu'on redécouvre dans son élément. Et qui de fait est bien meilleur que ceux qu'on a « la bétitude » de manger à la maison. Ils sont sucrés, juteux... et ils ne coûtent rien (enfin, ça dépend des endroits... mais là !...). 0,15 euro le kilo ! Oui vous avez bien lu !!! Pour 1,5€, vous repartez avec 10 kilos de kiwis murs, et bons ! Nous on en a pris qu'un bon kilo... On connaît nos limites quand même...

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Kiwi, kiwi, ki-wi !

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Avec 20cm de moins, ce serait trop facile à ramasser !

Voili voulou, vous savez (presque) tout. Contents d'avoir visiter ces grottes, mais surtout heureux d'avoir enfin pu croiser le chemin de kiwis... même si on aurait préféré les voir chez eux, en vrai ! On prend la route d'Auckland en ce début du mois de juillet. Ici, pas d'embouteillages monstres. Même pas d'autoroute A7. Z'ont encore beaucoup à apprendre ces Néo-zélandais !
Bisous

A et M