On a réussi à s'échapper de notre camping miteux d'Auckland. Youhou ! On a même tous nos pneus et autres accessoires qui peuvent s'avérer utiles à la conduite d'un engin motorisé. Comme quoi, on est parfois mauvaises langues... On a quitté Auckland par l'autoroute du sud, porte d'Orléans (si si !), en direction de la péninsule de Coromandel, autre lieu très prisé durant les vacances. Il faut dire que c'est assez aisément relayable depuis Auckland, en deux heures environ. Nous on met un peu plus de temps : on n'est pas vraiment pressé, et on choisi les routes « scenic » (les routes touristiques au milieu de jolis paysages...). Cette fois-ci, c'est la « pacific coast highway ». On vous rappelle que Highway, c'est une route ou l'on peut doubler. Une bonne route départementale donc...
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Les jolis paysages...

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… sur la route...

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… encore et toujours...

Après un arrêt à Thames (le Cap'tain Cook, lorsqu'il arriva par là trouva que ça ressemblait à la Tamise... d'où le nom particulièrement original ! Z'avaient pas encore lu nos articles, c'est pour ça...) où nous nous cognons le bec devant l'office du tourisme fermé un samedi après midi à 14h (hum...), on poursuit notre route jusqu'à... ben on ne sait pas vraiment... En tout cas, la route est sacrément jolie, d'abord les roues au bord de l'eau, dans une succession de virages, puis toujours des virages mais à travers la montagne. On passe du côté de Whitianga et de Hahei, où l'on passera la nuit,et même la nuit suivante. Parce que le camping est luxueux, et que ça fait du bien de vivre le luxe depuis le fond de notre poubelle (ahhhh... c'était ça le vert ! Ca nous rappelait bien quelque chose...).

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Du côté d'Hahei

Le lendemain, on part se balader du côté de Cathedral Cove. Un coin bien joli, surtout que le beau temps est de la partie ! On marche durant deux bonnes heures, à la poursuite des petites plages de sables ou de gros cailloux. Bon, au niveau poursuite, ça s'arrête là : les plages ne bougent pas des masses, et nous on est particulièrement bondissant ces temps-ci... Bref, bonne balade au soleil.
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Balade autour de Cathedral Cove

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Il y a même une balade en snorkelling qu'on peut faire tout seul en suivant des bouées !
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L'arche de Cathedral Cove

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Nous deux, avec un copain arc-en-ciel

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Nous deux, sans l'arc-en-ciel

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Ca pourrait faire envie, mais il fait frais quand même...

L'après midi, on va faire un saut du côté de la Hot water beach (plage d'eau chaude). C'est une plage de sable fin tout ce qu'il y a de plus banale sauf que... à deux endroits précis (accessibles à marée basse), si l'on creuse dans le sable, on trouve deux sources d'eau chaude. Ne vous enflammer pas : la compétition est rude, et il semble plutôt rare d'être seul. Bon ce jour là, à cet horaire, c'était marée haute. Nul. On repassera demain... Autre précision sur cette plage : elle est réputée être particulièrement dangereuse (niveau baignade), en raison des forts courants. M, qui n'a trempé que les chevilles, n'a pas senti grand chose... Mais quand même, restons sur nos gardes...

Le lendemain matin, on a bien vérifié les horaires de la marée. On arrive donc plein d'espérance sur Hot water beach. Oulala : on n'était pas les seuls ! On a bien fait de ne pas louer une pelle (On aurait alors pu ajouter à la chanson de Marinette : « Avec ma petite pelle j'avais l'air d'un con »). Il y a déjà un « groupe ». Enfin, plusieurs personnes dont on ne sait si elles appartiennent à un seul et même groupe, ou si la géothermie locale les a rapprochés... Et pour poursuivre avec la culture de l'oncle Georges, nous le citerons :
''« Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
est plus de quatre on est une bande de cons »''
Au faisceau des arpions ensablés, on ne verra donc pas les nôtres. Le lieu fait plus club échangiste (en tout bien tout honneur...) que plage de rêve. Bon, on ne va quand même pas noircir le tableau : la plage est vaste, seuls les « spots de creusage » peuvent être un peu bondés. Une technique, s ouvent croisée dans les blogs, consiste à piquer un trou creusé par d'autres (lorsqu'ils s'en vont...) ou de demander à partager un trou existant (si on aime la promiscuité). Dernier petit truc : ne pas croire qu'on se baigne. Non, on patauge : l'eau chaude ne monte pas bien vite, alors de là à creuser un trou suffisamment profond pour faire un vrai bain... N'empêche que, c'est à faire, ou au moins à voir, et l'eau est vraiment chaude. Ca fait son petit spa « perso », sur la plage. Ce n'est pas commun, voilà.

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Hot, hot... c'est pas cette eau là qui est chaude en tout cas !

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Le pluriel ne vaut rien...

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Alors que dès qu'on tourne le dos à ce ramassis de chairs ramollies...

La journée s'est poursuivie pour nous par de la route en direction de Rotorua, autre lieu emblématique de la géothermie néo-zélandaise... En passant quand même par la capitale mondiale du Kiwi (ah oui, ce n'est pas rien... Ca en jette, même ! On l'a fait. On y était, oui môssieur, oui môdame. C'est pas tout le monde. C'est un métier. Faut s'y connaître).

Voili voilou, vous savez (presque) tout. On file maintenant dans la « région des volcans », au coeur de l'île du nord ! Rotorua, Taupo, Tongariro, des noms qui vont bientôt vous faire rêver (ou pas d'ailleurs... chacun ses goûts) !!!

Bises

A et M