07.JPG
Sur les traces des pingouins...

Pour les Néo-Zélandais, Oamaru, c'est avant tout une grande colonie de pingouins bleus. C'est un peu raide comme association, mais immanquable. Vous dites à n'importe quel néo-zélandais que vous êtes allés à Oamaru, ils vous parlera de ces pingouins... Et bien nous, on ne les a pas vus les pingouins bleus ! Na ! Parce que dans la famille escroquerie, je demande le pinguin center d'Oamaru. Il ne nous a rien fait de mal, mais 15€ l'entrée pour voir « juste » des pingouins sortir de l'eau, c'est un peu dur à avaler quand même ! Nous, on a essayé de resquiller, en escaladant la jetée adjacente... chou blanc. On n'a rien vu. Heureusement, du côté de Bushey Beach, à quelques kilomètres à peine de là, il y a encore une plage publique sur laquelle on peut voir les pingouins à oeil jaune... Il paraît que ce sont les plus rares du monde, et les plus craintifs aussi. Difficile à dire pour nous, car on en a vu quelques uns. Tiens pour l'anecdote : tout le monde dit que la meilleure heure pour voir les pingouins, c'est à la tombée du jour (donc pour nous, en automne, en fin d'après midi). C'est le moment où les pingouins rentrent de la pêche (sans baluchon, sans siffler... c'est vrai que les nains sont plus joviaux quand ils rentrent du boulot...). Ben nous, par esprit de contradiction, on est allé les voir tôt le matin : on s'est dit que s'ils rentraient de la pêche, ils devaient bien y partir, à la pêche... Commentaire d'une Néo-Zélandaise : « Ah ben oui, c'est vrai... ». Comme quoi, la France a encore un rôle à jouer sur le plan international... Donc on a vu du monde pour le départ à la pêche. Le soir, on est quand même revenu. Y'avait bien des pingouins qui sortaient de l'eau. Mais très honnêtement, on en a vu plus le matin que le soir (5 à 4... Oui môôôssieur, c'est plus !). Bon, en tout cas, on ne peut pas comparer avec Punta Tombo en Argentine... Ca donnerait un score du genre 10000 à 5... Oui mais d'aucun vous diront que les pingouins à oeil jaune, vous n'en verrez pas ailleurs qu'en NZ. Affaire à suivre...

06.JPG
Voici Bushey Beach, depuis l'un des points d'observation

Et les pingouins, on vous les offre en série...

01.JPG

02.JPG

03.JPG

04.JPG

05.JPG

On parle de pingouin, mais on devrait aussi vous parler des premières otaries qu'on a vues. On dit otaries, mais on n'est jamais vraiment sûr. Grossièrement : l'otarie se distingue du phoque en ce qu'elle a des petites oreilles « extérieures » et surtout qu'elle « marche » sur ses nageoires. Les puristes excuseront ces approximations... Avec tous ces professeurs qui nous suivent, peut être que quelqu'un va se fendre d'un petit exposé en commentaire pour vous permettre de reconnaître de manière infaillible toutes les familles d'otaries/phoques. En tout cas, les premières bébêtes qu'on a vues étaient plutôt tranquilles, sur la plage...

Cherchez l'intrus (y'a même pas de points à gagner pour le concours !

09.JPG

10.JPG

11.JPG

Mais Oamaru, ce n'est pas que la faune (oula, loin de là !). C'est aussi une jolie petite ville. Bon, faut pas exagérer non plus, mais pour la Nouvelle Zélande, ça a vraiment du charme. Il y a une certaine homogénéité architecturale grâce au matériau employé : le « grès blanc », spécialité du coin. Alors du côté de la municipalité, on n'a pas hésité à construire avec ce matériau. Et c'est plutôt réussi. On a bien aimé le quartier de la gare et des docks. S'ils ne sont plus affectés à leur emploi d'origine, ils ont bien été repris en main par des cavistes, et des bars à vin. C'est sobre, mais ça fait envie. Sympa en tout cas d'y jeter un coup d'oeil.

13.JPG
Exemple de pierre blanche : l'opéra

14.JPG
Un des anciens entrepôts réinvestis

15.JPG
Ciel du crépuscule sur Oamaru

Oamaru, c'est aussi une bonne étape « ravitaillement » (supermarché, chaînes...). Finalement, c'est la première ville que nous croisons... Christchurch, c'est trop spécial actuellement pour être une ville. Quand aux autres villes, hum, au mieux ce sont des villages.

Enfin, au sud d'Oamaru, il y a une côte très agréable. D'une part, vous pourrez à nouveau croiser de nombreuses bestioles (cormorans, otaries à fourrure (fur seals), sea lions (phoques ?), pingouins à oeil jaune...), mais vous trouverez des plages bien sympas et des paysages pas mal du tout. Dans le coin, il est assez facile de faire du camping libre. On a ainsi pu dormir devant l'océan pacifique... royal ! Il y a pas mal de petites réserves naturelles à voir, notamment autour de Moeraki et de Shag point. Moeraki justement est connue pour ses « boulders » (les « Moeraki Boulders »... eh oui !). Ce sont des rochers ronds, tels de gros boulets. On a oublié notre cahier de sortie pédagogique alors on n'est pas en mesure de vous expliquer pourquoi. On peut néanmoins vous dire qu'il y a une explication version légende Maori et une plus scientifique. Les fayots pourront toujours espérer gagner des points supplémentaires en expliquant aux copains ! Certains sont encore en partie enfouis sous le sable, d'autres ont éclatés en plusieurs morceaux. Ce n'est pas transcendant, mais cela fait une petite balade sur la plage et une jolie curiosité naturelle.

08.JPG
Encore des... mmmmm...

12.JPG
Ou alors ce sont des....

16.JPG
Les Moeraki Boulders...

17.JPG
Ohhh... ben si on peut plus rire un peu...

18.JPG
Hop, un peu d'auto-promo !

22.JPG
La plage kétanou !

24.JPG
A, irrépochable, comme d'hab...


Paysages en vrac, comme ça, pour le plaisir...

19.JPG

20.JPG

21.JPG

23.JPG

Et pour finir, on vous avez parler dès le début d'un problème dans le circuit de liquide de refroidissement. Et bien diagnostic confirmé. Mais comme le garage n'a pas la pièce, et qu'à Dunedin non plus ils ne l'ont pas, l'agence nous propose de changer de van. On récupère donc le lendemain un autre van. Plus de TV, mais le chauffage à gaz, outil pratique pour assurer notre survie en terres hostiles. Le four à gaz nous permet aussi de faire griller nos tartines de fromage fondu au milieu de nulle part... Et ça, ça n'a pas de prix !

Voili voilou, vous savez (presque) tout. On a un van de compétition internationale pour affronter les températures extrêmes, et une motivation de dingues, prêts à traquer les pingouins, otaries et toute autre bestiole disposée à croiser notre chemin... Oamaru, c'est une jolie étape. Prochain article du côté de Dunedin et de la péninsule d'Otago.
Bises

A et M