Article long en perspective. Accrochez vous, ça en vaut la peine. L'histoire d'une vraie aventure, pas comme les autres, au coeur du plateau des Bolovens...

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Yiiihiii ! C'est parti pour trois jours de motorbike !

On vous a déjà parlé de notre descente inoubliable sur Vientiane depuis Luang Prabang en bus de nuit (voir fin de l'article précédent). On arrive tôt le matin du 7 mars 2011 à Vientiane, et après grosse négociation sur le prix d'un tuk tuk (réduc de 20 cts par personne... soit 12% !), on se retrouve au centre de la capitale. On est les seuls à rester à Vientiane pour la nuit suivante : on a du temps, et on doit passer à l'ambassade d'Inde pour s'occuper de nos visas. Pour rappel, notre prochain vol, c'est Bangkok-Delhi, même si la date n'est pas encore vraiment arrêtée. Ce devrait être à la mi-avril... Gaelle et Mathieu descendent en Thailande, Greg et Amélie se dirigent quant à eux vers Takhek, plus au sud du Laos sur la route de Pakse. On dépose nos sacs dans une belle guest house, un peu hors budget (12€, vous vous rendez compte !), mais c'est le grand luxe, et surtout une propreté impeccable. Et pour le prix, un petit déj (pour le lendemain matin) avec un oeuf au plat en forme de coeur (ça vaut bien tout l'or du monde, non !?). Pour ce matin, ce sera quelques mini-croissants et boissons fraiches achetés à la superette du coin. Et on mange tous ensemble dans le parc pour enfants, histoire d'avoir les pieds dans le sable... On se contente de ce qu'on a !

On se douche (bien mérité après une partie acharnée de Lao bourré avec Gaelle et Mathieu, voir toujours article précédent), et on va louer nos petits vélos à 9h00. Direction : ambassade indienne de Vientiane. On galère un peu parce qu'on s'est fait expliquer le trajet sur un petit bout de papier par la patronne de l'hôtel, et que ce n'est pas très clair. Mais on y arrive quand même sans trop de difficulté, ni trop de retard. Par contre, dans l'ambassade, ambiance très bizarre... Il y a des bonzes en attentes de visa, trois ou quatre touristes, mais personne d'autre... Bref, on est tout seul et on attend. Au bout d'une bonne vingtaine de minutes, on voit une petite dame passée avec un service à thé. Elle nous explique que l'équipe est en réunion... Cool ! Dix minutes plus tard, un membre de l'ambassade arrive et nous dit qu'on va s'occuper de nous. C'est bien une heure plus tard que les opérations commencent... On passe en dernier, mais pas de problème pour le visa (a priori !). Juste pour l'anecdote, pour l'appoint du montant des visas (payables en dollars uniquement), M sort un billet de 2 dollars. Le « caissier » nous demande de l'échanger... pour lui ! Il nous explique que ça porte chance. Il nous le rachète donc en kip (monnaie du Laos) à un taux préférentiel. On vérifiera quelques heures plus tard sur internet, et effectivement, c'est un billet porte chance (faîtes les recherches par vous même !). Espérons donc que la chance nous sourit encore pour la suite de notre voyage, même sans ce billet de 2 dollars !

Mais avec tout ça, on n'est toujours pas entré dans le vif du sujet, et je sens les plus turbulents d'entre vous commencer à bailler, à regarder le ciel par la fenêtre, voire à griffonner des planches de Sudoku... Carton jaune et honte à vous, misérables mécréants de la dure réalité du quotidien des tournicoteurs ! Alors si c'est ça, on va vous en donner du scoop, de l'info croustillante, du potin laotien...

On se retrouve donc le sur-lendemain à Pakse (rapidement en passant : on a bien eu nos oeufs en forme de coeur !). Nous avons pris un bus de nuit royal... (d'ailleurs, le nom du bus est « King of bus »). Un vrai petit lit pour deux personnes. On a vraiment bien dormi, même si du fait de la hauteur du bus, ça tangue pas mal. On pose nos sacs dans une guest house pas folichonne. On retrouve comme convenu Amélie et Greg qui finalement ont écourté leur passage à Takhek du fait du mauvais temps. On se renseigne pour les scooters, on regarde l'itinéraire, on mange un bout, et on se rencarde pour le lendemain matin...

Relativement tôt (oui, tout est relatif... on a lu Einstein, nous !), on prend le petit déj et on enfourche nos magnifiques scooters manuels (bizarre, on dit manual en Anglais, pourtant on change les pédales avec les pieds...). Toujours nos fameux semi-automatiques. On rassure Greg qui s'y colle pour la première fois, mais qui prend vite le pli (plus vite que M à Ninh Binh il y a quelques semaines...). Puis on file pour la première étape de notre parcours... C'est le début d'un petit reportage photo, pour changer...

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La belle équipe... à contre jour ! Un signe ?

On commence par les chutes de Phasouam (ou Phaxuam). On est seuls à notre arrivée : le site est plutôt joli, et bien aménagé. Une grande paillote (immense !) fait resto-bar à deux pas de la cascade. Bien chouette tout cela, et très zen, jusqu'à l'arrivée de cars entiers de touristes japonais et laotiens. On continue donc notre petite balade sur le site pour jeter un coup d'oeil aux cabanes dans les arbres (euh... c'est en bas des arbres, donc...) et au village ethnique. Vous vous en doutez, pas grand chose d'ethnique dans tout cela : un petit village reconstitué avec des « habitants » en costume... Mmmmmh... un régal ! On s'enfuit donc. Mais bon point quand même pour les chutes d'eau. Belle entrée en matière.

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En « haut » de la chute de Phasouam

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Chute de Phasouam

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Pose traditionnelle...

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Le petit pont de bambou... mais oui il va tenir le coup...

La route se poursuit vers les chutes de Tad Lo, qui doit être notre ville étape pour la nuit. On arrive en une bonne heure de route, et là, c'est déjà plus grandiose. On décide de sauter sur la première guest house qui traine et d'aller prendre un bain. Il fait chaud, et la route ça dessèche ! On s'arrête donc au Saise Resort. 6€ pour une cabane rustique mais quand même très bien (y'a même l'eau chaude !), au delà de nos espérances, dans un jardin luxuriant. Que demander de plus ! Une petite bière pour la forme, et on file vers la cascade. On doit la contourner pour ne pas se casser la figure, c'est très glissant. Si vous avez réussi à nous lire jusque là (on ne tiendra pas compte du nombre de baillements rassurez-vous), vous gagnez un point pour le concours en mettant le mot chaudron dans un commentaire... Chut ! Donc, reprenons. On se cherche un coin pour se baigner, et en route, on croise trois éléphants montés de leur kornac qui viennent eux aussi prendre leur bain en fin de journée. Spectacle magnifique, contemplé aux côtés des gamins du village. On est surpris de voir les éléphants véritablement plongés tout entier sous l'eau. Pour notre bain, on continue notre chemin un peu plus en amont, car les éléphants ont aussi laissé derrière eux quelques crottes. Même pas des petites crottes en plus... On finit par se poser dans un coin tranquille pour se rafraichir dans l'eau. On est rejoint, puis doublé, un peu plus tard par les gamins qui viennent pêcher avec des petits filets dans les rapides. On se repose un peu jusqu'au coucher du soleil, et on prend le chemin du retour. Petit repas au resto de notre cabane (pour l'anecdote, on explose de rire quand à la 2e commande, le serveur nous annonce qu'il n'y a plus de riz... Une première !), puis dodo...

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Chutes de Tad Lo... Euh... non ça ne passe pas par là

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Bain des éléphants, lavés à la tong...

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Puis ils repartent, au soleil couchant... Ohhhhh...

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Ahhh... un bon bain frais, loin des crottes d'éléphants. Enfin on croit...

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Tad Lo by night

Le matin suivant, on se motive pour partir assez tôt, et profiter de la fraîcheur... On prend le petit déj sur la terrasse, puis petite balade à pied et on reprend les scooters pour chercher une cascade plus en amont que l'on a observée hier. On arrive au dessus de cette cascade, on prend quelques photos, et en retournant vers le scooter, M s'effondre sur un rocher. Entorse de la cheville... Aïe aïe aïe... Il arrive à poser le pied par terre, mais ça tire pas mal. Et hop, un petit malaise au milieu de la rivière, affalé sur un gros rocher. Greg, Amélie et A sont au plus mal, parce que ramener M au village s'il ne peut plus marcher, ce serait le 13e des travaux d'Hercule... Bon, finalement, plus de peur que de mal. M se remet de ses émotions, et surveille le terrain de plus près, pour ne pas risquer de détruire définitivement la cheville. On reprend les scooters, direction Thateng, Sekong et d'autres cascades à voir sur la route. Un peu d'appréhension au moment de prendre la route, mais la cheville, même endolorie, à l'air de tenir le coup...

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Juste avant la chute... le moral est au plus haut, en compagnie de gamins qui pêchent.

On se tape pas mal de bornes, sous une grosse chaleur. Pas d'ombre sur la route, et beaucoup de poussière. On est bien desséché... Mais on enchaîne quand même bien. Petit arrêt à la cascade de Tad Faek, rien de bien extraordinaire par ici, compte tenu du bas niveau de la rivière. Puis les chutes Hua Kon. Là, on s'amuse un peu plus à voir des dizaines de gamins, dont les plus âgés doivent avoir dix ans et les plus jeunes cinq ans à peine... Ils sautent du bord d'une petite falaise pour plonger dans l'eau. Notre présence les intriguent, puis les excitent un peu et c'est le grand jeu des sauts groupés ou acrobatiques. A n'aime pas trop leur numéro de cirque, craignant qu'ils ne se fassent mal. Après chaque saut, ils viennent voir le résultat sur l'écran de l'appareil photo... Il y aura un spécial jump, rassurez-vous ! Puis toute la troupe retourne au village : ça doit être l'heure de l'école ! On les suit pour s'arrêter dans une petite gargote et boire bien frais. Pas de soda, ni même d'eau en bouteille. On doit se contenter d'une Beerlao... pauvres de nous !

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Midi, sortie de l'école...

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Petites frimousses du bord de route

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Tad Hua Kon, et grands numéros de jumpers !

On poursuit notre bonhomme de chemin. Mais cette fois-ci, c'est un peu plus rude : on abandonne la bonne route goudronnée pour une piste rocailleuse. Et on n'a pas été très sages : on passe quelques villages, et on se retrouve un peu au milieu de nulle part, avec très très peu d'essence dans le réservoir. Ca craint un peu... Au bord de la route, on tombe sur une cascade (Tad Sekatam), très jolie dans un écrin de verdure. Sauvage ! La plus spectaculaire que l'on ait vue depuis notre départ de Pakse. On reprend les scooters en espérant trouver un village pas trop loin. Sinon il faudra siphonner le réservoir de Greg et Amélie, qui consomment un peu moins que nous (question de poids, semble-t il...!) mais qui ne sont pas au mieux non plus... A et M mènent le bal : on aperçoit un col, alors on fonce... et on verra en haut. Sauf qu'une fois en haut, plus de trace de Greg et Amélie. On a roulé vite certes, mais quand même, on s'inquiète. On n'a pas vu d'autres routes, donc peu de chance qu'ils aient pris une autre direction. Du haut du col, on voit un bon kilomètre de piste, mais pas de trace des deux compères... On s'interroge : pas possible de redescendre directement, on n'a plus assez d'essence. A reste donc à côté de la moto, pendant que M se dirige vers quelques maisons regroupées en hameau, à la recherche d'un peu d'essence. Les premières maisons que l'on voit depuis 15 bons kilomètres... 1 litre d'essence acheté chez un particulier (2€ le litre tout de même !), et on redescend...

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La fine équipe à la cascade de Sekatam

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Tad Sekatam

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En haut du col

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Elle va tenir le coup avec un dé à coudre d'essence dans le réservoir ?

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Nous sommes sauvés ! Enfin, pour l'instant...

On trouve Amélie et Greg deux kilomètres plus bas, sur le côté de la route. Ils ont crevé ! Deux Laos (Karpin et Cellea), qui passaient sur la route, sont en train de tenter une réparation de fortune. Pas de rustine, pas de chambre à air de secours... mais une ligature avec un bout d'élastique. Difficile à croire : on aurait jamais cette idée. 20 bonnes minutes plus tard, on repart, en ordre dispersé : pour ne pas trop faire forcer la roue arrière, Cellea prend les commandes du scoot avec Amélie derrière. Greg est avec Karpin. Un nouveau point bonus attribué au concours si en plus vous placez le mot pastèque dans votre commentaire... La réparation tient bon 2 minutes... On s'arrête à nouveau, religature, en utilisant le filet du maillot de bain de Greg comme joint pour regonfler la roue ! Pas commun... Le soleil se couche, et déjà l'obscurité fait son apparition. On repart, mais cette fois, on accueille Amélie sur le scooter... On arrive jusqu'à un village. Il fait nuit. Cellea et Karpin négocie une chambre à air chez un particulier. Maintenant, il faut changer la roue arrière. On sort les lampes de poche. Grosse animation dans le village : tout le monde jette un coup d'oeil pour voir ce qui se passe. Nous, on ne prend pas part aux réparations... Manque de compétences oblige ! Il faudra une bonne heure pour que tout soit réglé. Cellea et Karpin nous invitent à dormir chez leurs parents (en fait, les parents de Karpin, les beaux parents de Cellea). Ils nous disent en effet qu'on n'a pas assez d'essence pour rejoindre Paksong, et qu'avec la nuit la route peut être dangereuse. Un petit coup de fil à la maman de Karpin, et c'est entendu. On roule 20 bonnes minutes jusqu'au petit village de Huaykong. Greg et Amélie nous invitent à manger un bout. On avait surtout une grande soif. On sourit quand Karpin et Cellea sont génés devant le montant du repas pour six : 10€ (avec boissons : bières, coca, eau). Ils trouvent que cela fait cher... On leur explique que pour les falangs (étrangers) que nous sommes, c'est plutôt bon marché, surtout quand on connaît les prix de Vientiane. On finit ensuite les 5 kilomètres qui nous séparent de leur maison. Il est 22h. On est accueilli par le père de Karpin : il est désolé de ne pas avoir l'électricité chez lui... mais nous conduit dans une grande maison vide à côté de sa petit maison. Il y a trois grands matelas installés avec oreillers et couvertures. Nos deux sauveurs dorment ensemble, et on a chacun son matelas : Lyonnais d'un côté, Stéphanois de l'autre. Bonne grosse nuit, malgré un petit air frisquet au goût d'A !

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Les joies de la crevaison.

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C'est reparti, enfin on croit...

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A trois sur la moto, le moral est au beau fixe !

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Pendant que certains bossent...

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...d'autres rigolent pour la postérité !

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Mais oui, on y est presque !

Au petit matin, on se retrouve sur la terrasse de la petite maison : la famille ne veut pas nous laisser partir avant que nous ayons pris le petit déj avec eux. Soupe, riz, et une petite mixture épicée. Un vrai repas local. On achète un peu d'essence au père de Karpin. Il ne veut pas du petit supplément (ridicule...) que nous voulons lui laisser, nous expliquant que ce n'est pas le prix de l'essence qu'il vend ! On lui dit que c'est pour son accueil, pour la nuit, le repas... Alors, il accepte. On se quitte alors, un peu tristes quand même. Cette tristesse a l'air partagée : on dirait qu'il nous aurait bien garder quelques jours ! Surtout qu'on faisait l'animation dans le petit hameau. Durant le petit déj, tout le monde est passé chez lui. Il tient une micro épicerie, et notre présence a l'air de bien faire marcher le commerce...

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On n'est pas bien là ?!

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Au petit matin, toujours avec le moral !

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Avant de partir...

Cela doit faire 20 minutes que nous sommes partis... A six kilomètres de Paksong, Amélie et Greg crèvent une nouvelle fois ! Dans la famille poissard, je demande... Ici, la route n'est pas très bonne (elle va être goudronnée... c'est une grande nationale, presque une autoroute qui se prépare...). Mais il y a pas mal de véhicules qui passent. On arrête la première camionnette que l'on voit, et presque sans leur demander, on embarque la moto à l'arrière. Les deux pilotes déposent Amélie et Greg devant un garagiste de Paksong. Il ne lui faudra que 10 minutes, à lui tout seul, pour changer la chambre à air. Prix : 4€, pièce et main d'oeuvre !

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Là, on fait encore les malins...

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Go to Paksong ?

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Mieux que Jack Bauer... 10 minutes chrono...

On repart pour quelques minutes, avant de s'arrêter à une nouvelle cascade, Tad Yuang. Celle-ci est bien aménagée, et elle est plutôt jolie. On mange un bout avant de continuer notre route vers la cascade de Tad Fane, présentée comme étant la plus spectaculaire. Mais en chemin, sur une piste bien rocailleuse et en pente, chute à l'arrière ! Amélie se retrouve les fesses par terre, et Greg s'engage dans un rodéo texan à côté du scooter. Finalement, plus de peur que de mal, mais ça commence à faire beaucoup ! On passe une bonne heure sur la terrasse d'un café en face de Tad Fane. Elle est vraiment magnifique, mais on ne peut pas s'en approcher, à moins de s'embarquer dans un petit trek. Avec les derniers événements (cheville, crevaisons, chute...), on a perdu un peu en motivation. On finit donc la route qui nous sépare de Pakse en fin d'après midi. On rêvait de poser nos guêtres dans le Palace Hotel (25$ !), histoire de goûter un peu au luxe. On l'avait pourtant bien mérité. Mais il n'y a plus qu'une chambre de libre... On se rabat finalement dans un hôtel tenu par une famille indienne, pour 8€ avec TV et clim... Parce que ce soir, c'est France-Italie au rugby, suivi de Lyon-Sochaux en foot... Grosse soirée donc ! On se souviendra que la France a perdu pour la première fois dans le tournoi des 6 nations contre l'Italie, quand nous étions à Pakse, au Laos !

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Tout va toujours pour le mieux...

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Chutes de Tad Yuang

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Chutes de Tad Fane

Le lendemain matin, Amélie et Greg prennent la route des 4000 îles. Nous on passera une journée de repos, histoire de ménager la cheville de M, qui a quand même bien reçue !

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Allez les bleus !

Voili voilou, vous savez (presque) tout. La suite de l'histoire prochainement, avec notre bref passage aux 4000 îles, dernière véritable étape au Laos avant un retour sur Vientiane pour récupérer nos visas indiens et passer en Thaïlande... Rassurez-vous : plus de peur que de mal pour la cheville de M, qui se remet tout doucement de sa petite entorse... Pour tout le reste, ça va très bien ! Un moindre mal, donc...

Bises

A et M