Après avoir méchamment glandé du côté des plages de Koh Chang, histoire de passer les fêtes de fin d'année les pieds dans l'eau et la paille (paille-paille, just for Fred), on a décidé de profiter de notre situation géographique (proche du Cambodge) pour filer dans le royaume khmer. On angoissait un peu de se remettre en route après une grosse semaine de farniente, où nos efforts se comptaient en très petites unités. Reprendre la route a finalement été plutôt cool, et heureusement, on avait plein de temps pour faire environ 150km dans la journée... Dis comme ça, ça ne fait pas très aventurier, on en convient bien. Mais on s'habitue si vite à ne rien faire du tout... Koh Chang restera d'ailleurs un bon souvenir, dans notre cahute de KK beach, avec notre scooter, nos petits pad thai du resto voisin et les fruits-shakes sur la plage. On a quand même fait quelques petites sorties, avec notamment une petite balade en forêt jusqu'à la cascade de Khlong Phlu (Waaaa... on aura marché 2 km... sur un chemin plat et balisé... warriors on vous dit !) et une sortie pêche en mer de nuit. Ca c'était cool : même si le bilan pêche est désastreux (2 calamars pour A, quand même !), on aura passé six heures en mer, en pleine nuit, à admirer le paysage (paysage composé d'autres bateaux, plus loin, qui brillaient de mille feux !).


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Nos p'tits déj de bord de mer... Bouh Ouh....

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Notre petite cahute du bord de mer... Re bouh ouh

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Sur notre 31 !

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Minuit moins le quart, c'est plus une heure pour A !

On vous passera ensuite les détails de notre départ de Koh Chang, sans grand intérêt narratif (sauf le taxi-pick up qui nous amène au port... On était 18 dedans, bien tassés) pour aller directement jusqu'à la frontière entre la Thaïlande et la Cambodge, au poste frontière Hal Lek – Cham Yeam. Un moment pas trop mal négocié...

On vous explique : ce poste frontière est connu pour être plus « cher » que les autres, au niveau de l'achat du visa, et autres « services annexes ». Mais on ne va pas faire des centaines de kilomètres pour en prendre un autre non plus ! Alors on se lance, en se préparant au pire. On est vite accosté par plein de gentils Cambodgiens, prêts à nous aider à remplir les formalités pour le visa et consort. M n'aime pas trop voir son passeport dans d'autres mains que les siennes, alors on explique gentiment qu'on n'est pas pressé, et qu'on aime bien comprendre ce qui se passe. Avec le sourire, aucun problème. On passe devant une sorte de médecin pour un pseudo contrôle sanitaire (facturé 1 euro pour deux, bon jusque là il n'y a pas péril...), puis il faut aller au service des visas et là ça se gâte. Un visa coûte normalement 20 dollars US (c'est même écrit dessus, soit environ 16 euros). Mais à ce poste, il est de notoriété publique que les douaniers n'acceptent pas les dollars, et veulent être payés en baht (monnaie thaïlandaise). Jusque là, pourquoi pas. Sauf qu'ils veulent 1200 bahts, (soit presque 34 euros). Tout juste ce qu'il y avait dans le Lonely planet. On se fait escroquer, mais dans les règles, quand même ! Alors on parlemente, on demande pourquoi, on dit qu'on a que des dollars, des euros, que si ça continue on retourne en Thaïlande sans entrer au Cambodge... Les prix baissent tout doucement. 1000 bahts (27 euros), 25 dollars (20 euros). On dit qu'on a que 40 dollars pour deux... Alors ils disent 25 euros... Bref, on finit par accepter l'arrangement le plus avantageux pour nous, 25 dollars (c'était le prix du e-visa, donc on s'en sort bien). A lire les forums sur le web, on s'en sort même très bien. D'ailleurs, les autres touristes à côté de nous ne rechignez pas à payer leurs 1200 baht, et obtenir leur visa au double de sa valeur. Finalement, quand on ne sait pas, on ne vit pas plus mal. Nous on est content d'avoir fait le forcing pour économiser 25 euros. On n'aura même pas perdu une heure pour cela... Nous voilà donc au Cambodge, avec un a priori pas très bon. On a l'impression de ne pouvoir faire confiance à personne, tellement le poste frontière puait l'escroquerie.

Pour rejoindre la ville la plus proche (Krong Koh Kong... bah oui, il va falloir s'habituer aux noms...), on prend un taxi. Nos sacs sont trop gros pour faire le chemin en moto. C'est tout du moins l'avis d'A. On se trouve une petite guest house nickel par hasard (chambre flambant neuve, un vrai matelas, un ventilo, une salle de bain très clean... pour 8 dollars. Ah ben oui, on ne se refuse rien.). Première journée où on prendra nos marques, notamment pour se ré-habituer à la chaleur, voir un peu les prix, les marchés, les horaires des bus...

Deuxième journée plus active : couverts à fond pour se protéger du soleil, on loue des vélos et on file dans un site aménagé au cœur de la mangrove. C'est bien foutu, et il n'y a pas grand monde ni sur les routes, ni sur le site. On est à l'ombre... le bonheur. Puis on rentre faire une siestoune (plutôt se mettre au frais) pour rédiger ces quelques lignes et vous les envoyer. Sympa non ? Bref, on s'habitue tout doucement au rythme de la vie cambodgienne.

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A sur un vélo ! Une fois tous les 5 ans... Pourtant elle a la classe !

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Le petit pont au coeur de la mangrove

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Petite pause photo

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A n'aime pas : le vélo et les ponts qui bougent. Chouette journée !

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Pris en photo au Cambodge par un touriste chinois... la mondialisation...
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Sur le chemin du retour, les écoliers nous saluent !

Voili voilou, vous savez (presque) tout. On est en peine forme, pourvu que ça dure ! Demain on part pour Battambang, plus au nord. Ensuite ce seront les temples d'Angkor et Phnom Penh. Mais on va trop vite en besogne...

On vous embrasse très fort !

A et M