Hawaï... Voici bien un endroit où l'on ne reviendra sans doute pas. Pas parce que ce n'est pas chouette, mais parce que c'est vraiment loin ! Au beau milieu du pacifique, le Français qui n'est ni passionné de golf, ni passionné de surf, n'a pas intérêt à venir jusqu'ici (6 heures d'avion de LA, 9 heures d'avion de Tokyo... A moins d'être à Tahiti....).

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Hawaï, île d'Oahu, côte nord... on n'est pas les plus à plaindre...

Après une arrivée un peu speed pour récupérer notre voiture (réservée la veille...), on essaye de foncer jusqu'au bureau des parcs nationaux pour obtenir notre permis de camper. Hélas, les bureaux ferment à 15h00 (c'est pas beau ça ? Et tout ça pour aller surfer !). On arrive avec un quart d'heure de retard, et la dame qui classe les derniers papiers nous invitent à nous connecter sur internet. La veille, ça ne marchait pas. Heureusement, on a toujours le bon vieux McDo pour se connecter en WiFi. Et il y a des bureaux fedex dans lesquels on peut imprimer nos permis. Ca c'est fait, mais le soleil se couche assez tôt, et on rejoint notre parc à la nuit tombée, tout juste 5 minutes avant qu'ils ne ferment les portes !

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A au petit déj : Ananas et cookies...

Les campings sont bizarrement foutus : des emplacements immenses, un coin pour faire le feu, des douches froides, et 2 tables à pique-nique pour chaque emplacement. On vient camper en famille, même si pour le coup, il n'y a en tout et pour tout que deux tentes dans l'espace camping. On est avec un jeune couple d'américains avec un bébé. Ils vivent à HawaÏ... et passent leurs vacances ici, en camping. Why not... Tranquilles donc.

Le lendemain, on profite de la douceur du climat pour se mettre en route vers les plages de Waïkiki. C'est un quartier d'Honolulu. La plage n'est pas très grande (enfin...), et on y retrouve les clients des grands hôtels. Pas très intimes donc. En plus, le quartier est dangereux : pour preuve, A s'est éclatée le gros orteil (façon Ile rousse pour les connaisseurs), à 100m à peine de la plage. Bilan : pas de baignade pour elle, au moins pour une semaine. pas de bol quand même. M n'en est pas traumatisé pour autant et court se baquer au plus vite. L'eau est bien bonne : royal.

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Plage de Waïkiki, Honolulu

Y'a quand même un peu de monde, alors on décide de bouger. On fait un tour d'Honolulu, pour constater effectivement que ça ne casse pas trois pattes à un canard. On nous parle du quartier chinois. Mouaih, c'est un quartier chinois, mais un peu nase quand même. Vivement demain et les grands espaces...

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On n'a pas vu Magnum... mais y'avait Hawaï Police d'Etat...

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Vendeur de collier de fleurs.... c'est beau mais surtout ça sent super bon

Le lendemain justement (tiens, comme par hasard...), on prend la route de la côte nord, celle des surfers, des bee gees, et des grosses vagues. Ca c'est Hawaï ! A noter que prendre la route par ici (dès qu'on sort des embouteillages d'Honolulu), c'est assez rapide : on traverse l'île en 30 minutes environ grâce aux autoroutes construites pour l'armée... On passe deux bonnes heures au bord de la côte à regarder les surfers, l'océan, les gros rouleaux... Bref, super.

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Surfer sur la Northshore

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Champ d'ananas au centre de l'île

Puis on reprend la voiture pour quelques kilomètres (euh, miles) jusqu'au parc où nous campons. En route, on s'est arrêté manger des crevettes et des langoustines dans une "ferme" de crustacés. Très bon, et trèsépicé aussi ! On finit par arriver à notre camping : le paradis. Notre tente est à 20 mètres de la plage, palmier, grosses vagues, sable fin... On finit la journée sur la plage.

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Elle est pas belle, la vie ?

C'est après que ça se complique... Enfin, ça va aller vite. On se réveille jeudi avec la pluie. Mais la bonne pluie. Celle où on regarde en l'air pour vérifier que ce n'est pas une blague, qu'il n'y a pas quelqu'un qui nous jette des seaux d'eau dessus, ou un camion de pompier qui teste sa nouvelle lance à incendie... Bah non, c'est pas une blague. On se réfugie au sec à l'accueil du camping. Le patron, pris de pitié, nous offre une cabane en guise de toit pour la nuit à venir. Bien cool de sa part, parce que ça vaut vachement plus cher et qu'on n'avait pas forcément les moyens (mais là on aurait pu les prendre, les moyens...). Le temps de gérer nos petits micmacs, de trouver des astuces pour gérer la tente (on va pas la replier comme ça dans le sac à dos !), et on file à nouveau sur la côté nord, profitant d'une accalmie. Il y a une compétition de surf à Banzaï beach (vous aurez donc compris !) avec tous les grands surfers du monde. Nous, on n'en connait pas des masses : Kelly Slater et Jérémy Florès (un Réunionais... M avait vu un reportage sur lui...). Mais pas de surf aujourd'hui... le lendemain non plus d'ailleurs... On reste quand même sur la plage, parce que s'il n'y a pas de compétition, il y a quand même la masse de surfers qui attaquent des méchantes vagues... Comme on dit du côté de chez Brice, ça envoie du fat paté !

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Surfers à Banzaï beach, aussi appelée Breack neck beach... réservée aux surfers aguerris !

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En fait, on n'a pas le droit de faire grand chose sans se faire mal ?

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On a encore loupé la compét'... bouh

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Noël approche... et à Hawaï aussi on se prépare !

Et la pluie reprend... Alors on alterme les crevettes épicées, les connexion internet chez McDo... Et oui, sans la pluie, vous n'auriez pas de nouvelles. C'est donc un peu de votre faute, si on reprend le problème à l'envers... On a enfin fini l'article sur Los Angeles, répondant à la question de Ga et postant les dernières photos... On espère que le temps se calmera un peu, histoire de profiter de la côte sud demain, avant de décoller dimanche matin pour Tokyo. 9 heures de vol et on arrive... lundi à 13 heures. Ne demandez pas, on a toujours pas bien compris...

Voili voilou, vous savez (presque) tout. On croise les doigts pour revoir un peu de soleil !

Bises

A et M

MAJ : quelques nouvelles photos bonus !

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Cascade de Manoa, limite pub pour gel douche !

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Au dessus d'Honolulu...

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Même sous la pluie, et avec le pied d'A en bouillie, on a le moral.

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On a même vu un match de foot US... mais c'était des marmousets... Grrr.

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Pluie ou beau temps ?