La Syrie, on a bien aimé. Ce n'est pas le grand coup de foudre, mais cela vaut le détour quand même, rassurez vous.

Au rayon des plus : la gentillesse et l'hospitalité des Syriens. C'est indéniable, il n'y a pas de méfiance de la part des Syriens vis à vis des Français, et plus globalement des occidentaux malgré un contexte régional "plutôt délicat" (la Syrie, on le rappelle, a des frontières notamment avec l'Irak, Israël et le Liban...). Nous avons toujours été accueillis avec le sourire, d'autant plus lorsque nous tentions de nous exprimer en arabe (euh, exprimer est un bien grand mot...). la richesse du patrimoine, toutes époques confondues. Amoureux de l'antiquité, de la naissance de l'Islam, des croisades, la Syrie regorge de véritables trésors pour vous ! On a trouvé que tout n'était pas encore bien mis en valeur, et même parfois que la conservation de ce patrimoine pouvait très grandement pâtir du tourisme d'une part, mais aussi de la négligence des locaux d'autre part, lesquels ne s'embarassent pas souvent avec les règles élémentaires de l'écologie citoyenne. Les Mezze, et plus globalement la cuisine syrienne. Cela peut se rapprocher de la cuisine libanaise sur certains points, mais on trouve une gamme très diversifiés de plats, selon la région que l'on visite. Même dans les boui-bouis les mezze sont bien soignés, pour un prix extrêmement modique, ce qui ne gâche rien. Le bol d'houmous ou le baba ganoush à moins d'un euro, c'était à tous les repas. M a tenté le tartare de mouton... fallait y penser !

Au rayon des moins : la négociation permanente, pour tout ou presque. Certes, il faudra bien nous y faire, mais notre séjour syrien a peut être souffert d'être le premier de la longue liste. Le pompon est accordé haut la main aux chauffeurs de taxi. On avait adoré les sud américains l'an passé, on est très réservé sur l'honnêteté de la plupart des taxidrivers que l'on a eu l'occasion de cotoyer. Et pour cause, les Syriens eux mêmes s'en méfient ! La difficulté à obtenir des informations fiables, surtout au niveau des transports. Cela se rapproche du premier point, mais pas seulement... Les moyens de transports sont omniprésents dans la vie quotidienne des Syriens, mais on ne trouve jamais d'horaires bien précis. C'est toujours "peut être" et "Inch' Allah" ! Certes, si on avait eu un guide de qualité (le lonely, s'est bien gentil, mais ça ne vaut quand même rien, il faut bien l'admettre...) on aurait peut être moins eu l'impression de subir les transports. Pourtant, il faut reconnaître que l'on n'a pas eu de galère, et que tout s'est bien goupillé pour notre part. Mais on estime avoir eu un maximum de chance, et que l'on a parfois du compenser par quelques billets de plus... La propreté, de façon générale, qui laisse parfois à désirer, mais en particulier sur les sites touristiques... Et que l'on ne me dise pas que ce sont les "gros américains" qui laissent leurs déchets partout ! Les Syriens (sans doute pas tous...) ont une facheuse tendance à laisser tomber par terre ce dont ils n'ont plus besoin. Pourtant, on trouve des poubelles assez facilement... Dommage. On pense vraiment que cela peut nuire à la conservation des sites touristiques qui ont pourtant résisté jusqu'alors à l'épreuve du temps... malgrè les guerres et les catastrophes naturelles.

Coups de coeur : Palmyre, l'ambiance des souks d'Alep et de Damas, le baba ganoush

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Palmyre : Temple de Bel. Un patrimoine exceptionnel au milieu du désert...


Coups de gueule : les chauffeurs de taxi, les klaxons, les détritus

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Cité antique de Bosra : En cliquant sur la photo, vous verrez quelques détritus... Bien entendu, on n'avait pas pris de photo "exprès", c'est pour vous dire...