Toute une journée de bus et d'émerveillements. Mercredi 8 setembre, nous avons un programme chargé.
D'abord le Krak des Chevaliers. Nous prenons un taxi jusqu'à la gare des micro-bus (un micro-bus est un van 15 places qui part quand il est plein) mais à peine avons nous fait quelques kilomètres que notre chauffeur nous propulse dans l'un d'eux qui fait le trajet jusqu'au Krak. Il n'est pas plein et comme nous ne souhaitons pas payer toutes les places du bus, nous passons bel et bien par la gare où nous montons dans un autre, prêt au départ. Une heure de trajet et nous voilà au Krak, immense forteresse occupée notemment par les Hospitaliers au temps des croisades. L'endroit est manifiquement préservé et nous déambulons entre les tours, le chemin de ronde, les étables ou encore les bains.

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Dans les couloirs du Krak des Chevaliers

Re-micro-bus pour Homs, re-taxi jusqu'à l'hôtel pour récuperer nos sacs et re-re-taxi pour la gare. En Syrie, il y a des gares pour les taxi-services (un taxi qui fait de longues distance et part dès que vous avez payer), des gares pour les micro-bus (pour relier des villes à moyenne distances), des gares pour les bus pullman (des gros cars de différentes compagnies qui assurent les liaisons entre les grandes villes et qui partent à des horaires définis) et des gares où on y comprend rien comme celle où Mahmoud, le chauffeur de taxi nous laisse. Nous, on voulait la pullman, pour aller à Palmyre, on avait même demander les horaires à une compagnie lors de notre arrivée à Homs mais notre chauffeur nous assure qu'il n'y a pas de pullman pour Palmyre aujourd'hui et il nous laisse dans une gare de bus plus ou moins pourris où des tas de rabateurs hurlent pour remplir le leur. Nous suivons un homme qui nous installe dans un bus tout capitonné de velours bleu vif, avec des ponpons dorés qui pendouillent de partout et qui est déjà bien plein. Nos sacs sont déjà dans la soute et on ne comprend pas trop où il compte nous faire asseoir ! Nous avons même l'impression qu'il fait sortir des gens ! Nous finissons assis sur une sorte de coffre, parallelement à la route. Certains sont assis sur des tabourets en plastique dans la travée centrale, les derniers passagers sont debout ! Néanmoins, le trajet se passe bien. Nous traversons le desert pendant des kilometres, sans rien voir à l'horizon quand soudain, au détour d'un virage les ruines apparaissent. Nous posons nos sacs et partons les voir de plus près, elles ne sont qu'à quelques centaines de mètres de la "nouvelle" ville.


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Le temple de Bel, Palmyre


C'est juste incroyable, le site est presque entièrement ouvert, on peut s'y promener librement. Beaucoup de Syriens le traversent à motos, parfois pour faire la balade avec les enfants, parfois pour rejoindre la palmeraie au loin mais aussi de temps en temps pour essayer de nous vendre des cheichs ou des colliers, ça nous gache un peu notre coucher de soleil sur les ruines mais c'est quand même magnifique et beaucoup plus étendu que ce à quoi nous nous attendions. On reviendra demain !

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Oh le beau coucher de sooooleil...

Nous finissons notre journée dans un bon restaurant où nous buvons notre première bière du voyage. C'est une bière libanaise, une bonne petite pils. Les bières ne figurent jamais au menu, il faut les demander. Heureusement qu'ils en cachent le prix parce qu'ici une bière coute bien plus cher qu'un plat bien copieux ! Désolé pour notre maman castor mais ce n'est pas écrit en arabe sur l'étiquette !

On vous racontera cela plus en détail une prochaine fois ! Mais préparez-vous à un album photo du feu de dieu ! (oula on s'enflamme !)

Bises

A et M