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Petit rappel : nous avons décollé sans problème de Lyon pour Londres le 1er septembre à 12h00. Les mamans étaient dans les parrages, le départ s'est donc fait l'oeil un peu mouillé... Il fallait s'y attendre ! Arrivés à Londres, on récupère nos bagages, on change de terminal... et on attend quand même un peu. Histoire de manger un bout, et de se regarder un film sur l'ordi. (brillante invention !) Le temps de s'apercevoir aussi que M a déjà brillé en oubliant le guide du routard de la Jordanie et de la syrie dans le premier vol (en plus c'était un cadeau d'Amel ! puis départ pour Amman dans un avion pas plein (on aurait pu s'allonger sur des banquettes entières ! Mais à ce moment là, nous n'avions pas encore sommeil...). Arrivée à Amman à 0h00 le 2 septembre. On obtient nos visas, on récupère encore nos bagages (on ne vas pas s'en plaindre) et on cherche un petit coin dans le terminal pour dormir un peu. Bon, c'est pas top, parce le terminal étant déjà petit, les coins, sont vriament minuscules. Mais on ne sent pas mal. Au final, on ne dormira quand même pas, à peine des micro-bouts de sieste... Comme disait Coluche, au moins on n'avait même pas à se lever !

C'est après que tout se complique un peu : sans guide, on essaie tant bien que mal de planifier. Heureusement, on a le lonely planet sur l'ordi. (brillante invention, once again), mais qui reste bien moins pratique que le "croutard" pour l'aspect préparation. Il est cinq heures du mat', la première prière, l'aéroport soudainement désert. Puis tout se réanime. On file dans un bus, puis taxi, puis taxi encore, mais celui là, on le partage avec deux syriens qui rentrent sur Damas pour le week end. 200 km en trois heures, avec plus d'une heure passée en douane. On dira d'ailleurs "douanes", au pluriel (mot bizarrement au singulier soit-dit en passant) : 45 minutes pour sortir de Jordanie, 15 minutes pour entrée en Syrie. Et nos passeports ont été présentés à une bonne vingtaine de personnes en tout. On n'a jamais attendu, mais on s'arrêtait tous les 50 mètres pour présenter encore et encore nos papiers. Drôle d'expérience, qui rappelle ce que le mot "frontières" signifie parfois...

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"une" Douane Jordano-syrienne... No man's land sur plus de 10 km

Le taxi nous lâche à l'entrée de Damas, on prend alors un autre taxi pour rejoindre le plein centre ville. Un peu tendu dans la discussion sur le prix au final, mais pour un début, c'est normal. Voilà le moment où l'absence de guide se fait sentir : centre ville de Damas, sans plan ni guide. Il est presque midi, il fait chaud, et on a nos sacs à dos bien remplis. On tournicote pendant plus d'une heure dans la vieille ville. On finira par trouver un hôtel, pas très loin. On ne s'en plaindra pas... Une douche, pas de sieste, et on file se balader : l'urgence, c'est une carte de Damas. Pour ça, office du tourisme. Mais avant, internet, premiers tests sur skype concluant. Puis c'est parti pour trois bonnes heures de marche dans la vieille ville, ses souks, ses ruelles, son ambiance, ses quartiers. Vraiment une chouette ville. On se détend un peu dans le quartir chrétien (parce que l'on y boit... On s'est fait confirmer par des syriens qu'il était maladroit de boire et manger dans la rue en plein ramadan... on s'en doutait un peu !). On trouve un lonely en version papier (parce que l'ordi (BI) ne peut être utilisé en toute occasion). Puis on va manger, sous la mosquée des omeyyades, juste au moment de la rupture du jeûne. C'est finalement notre premier repas de la journée, à 19h00. On est crevés, donc pas une grande faim et surtout envie de s'allonger... On commande des mezze, pas beaucoup. Au final, on a quatre plats... On ne finira pas tout, sans dépasser les 10 euros. On rentre à l'hôtel. Mode off. 10 heures de sommeil. Il fallait bien ça.

Ce matin, nous sommes allés cherchés notre petit déj dans une patisserie orientale. Assortiment de gateaux. Bien riche ! Avec de l'eau. On est prêts, on file a pied vers la vieille ville. On visitera la grande mosquee dans la soiree. On a pris quelques photos, ci apres, sans commentaires, parce qu'on ne sait pas toujours bien ou on est !!!

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(desole pour les accents, le grand chamboulement reprend : on change le texte dans le cybercafe, et on ne sait pas encore ou ils sont ces accents....)